Hier après midi, Caroline, une amie de Sabine, Dorothée et moi, sommes allées visiter un appartement pour Doro dans un quartier très sympa, Mont Royal. Puis nous sommes montées en haut de cette petite montagne où nous avions une vue magnifique. Les touristes fainéants montent en car, prennent des photos et redescendent.
C'était assez rigolo de les voir s'extasier pour repartir cinq minutes plus tard voir d'autres lieux...
Puis nous sommes redescendues sur les sentiers de côté, un peu casse-gueule, soyons honnêtes, direction le "lac des castors" peuplé.. de poissons rouges! La majorité des promeneurs étaient juifs, les enfants portaient leur kippa, agrémentées de bouclettes, ils ont vraiment la classe.
Ce matin, départ sur Quebec, avec deux gentils covoitureurs, qui est vraiment une ville sympa : l'histoire est marquée sur les murs et s'y promener est agréable, entre le château, les ruines, grands édifices, petites rues piétonnes qui montent et descendent.
Retrouvailles avec l'auberge de jeunesse où Thomas et moi étions descendus l'année dernière, j' y ai laissé ma candidature, on sait jamais. Et puis j'ai vu une annonce d'une chambre à la semaine ou au mois, je pense téléphoner tout à l'heure, ce n'est vraiment pas cher (60$/semaine ; 300$/mois). Voilà, en fait je voulais partir dans la campagne, et je crois être tombée sous le charme de cette ville, malgré cette fichue pluie qui ne nous quitte.
Actuellement dans un café en écoutant Nina Simone, j'ai reçu tous vos petits messages qui m'ont fait bien plaisir, ma foi. Je suis contente de savoir que vous pensez encore un petit peu à moi. (spéciale dédicace à Tatouille qui trouve que je ne parle pas assez de ce que je ressens).
Lorsque j'ai pris le métro ce matin, j'ai ramassé le journal de Montréal (Métro), il y avait un article sur une baraque qui a cramée il y a un peu plus d'un an, et qui était en rénovation. L'un des travailleurs est resté coincé sous la partie avant de l'immeuble qui s'est écroulée hier, et les pompiers présents n'ont rien pu faire pour le sauver. Je vous raconte ça car c'était juste à côté d'où je créchais, rue de sherbrooke, et que Caro et moi, en passant, on a pris des photos des pompiers/policiers/urgentistes qui étaient sur les lieux, sans s'imaginer réellement l'étendue des dégats. Et puis en rejoignant Dorothée, nous avons croisé un cortège noir de quelques limousines, voitures et corbillard sur lequel la photo et le nom du défunt apparaissait. C'était surprenant.
Jean, l'amoureux de Sabine qui m'a hébergé, disait qu'en fait il y a beaucoup d'insécurité dans cette ville, et que nombreuses sont les agressions, les règlements de compte à la tut, les vols...comme dans chaque grande ville, sûrement, mais d'être au coeur de l'action est tout de même moins fréquent.
Mis à part ces derniers déboires, je me sens bien ici, et aimerais pouvoir partager ces moments avec vous.. avis aux amateurs!!!